Berlin

Histoire d'une ville...

Présentation

Berlin


L'action de la série de Lisa et de Bruno se situe dans un triangle formé par essentiellement la porte de Bradenbourg, la Postdamer Platz et l'immeuble de Kérima Moda [les autres lieux étant dispersés à travers Berlin et les environs]. Durant les interludes de la série, de nombreux monuments de la ville font leurs apparitions.

Toutefois, plusieurs petites villes sont souvent évoquées. Dans la première saison, Göberitz, petite ville dans Berlin-Est non loin de Berlin et dans la seconde saison, on parle également de Kählen. Ces villes sont parfaitement imaginaires.


Voici un petit descriptifs rescensant l'ensemble de ceux-ci...

Monuments de Berlin
d'après la série

Porte de Brandebourg / Brandenburger Tor

Jusqu'à la chute du Mur, en 1989, un visiteur occidental ne pouvait pas s'approcher de la porte de Brandebourg [Brandenburger Tor]. Aujourd'hui, les touristes flânent de nouveau sous ses arches, renouant avec l'une des distractions favorites des Berlinois d'avant-guerre.

Pendant des décennies, dans le célébrissime porte secteur Ouest, il fallait se contenter de Brandebourg d'observer la porte depuis le Mur. ont retrouvé leur Quant aux visiteurs occidentaux qui passaient une journée à Berlin-Est, ils étaient en général dissuadés de s'approcher trop près de l'édifice par les patrouilles qui montaient la garde sur Unter den Linden. Le spectacle qui s'offrait à leurs yeux était celui d'une porte délabrée, et Pariser Platz ressemblait à un vaste terrain vague, les immeubles qui la bordaient jadis ayant été démolis après la guerre.

La page est tournée : depuis la réunification, la porte a été rendue à sa splendeur d'origine et Pariser Platz a retrouvé une certaine allure.

Cette place rectangulaire a été conçue en 1734 à l'extrémité ouest d'Unter den Linden, pour être le pendant du Schloss [château], aujourd'hui disparu, à l'autre extrémité. Elle s'inscrit à l'époque dans un projet d'urbanisme complexe, mené par Philipp Gerlach [1679-1745], qui comprend la ' Mehringplatz circulaire [alors surnommée Rondell], achevée deux ans plus tôt, et la Leipziger Platz octogonale [aujourd'hui reconstruite], également créée en 1734.

Il est alors prévu qu'une porte orne chaque place ; celle de Brandebourg, sur Pariser Platz, est inaugurée en 1791 sous les acclamations d'une foule en liesse. Son architecte, Carl Gotthard Langhans [1732-1808], estime modestement que « ce site, à sa manière, est saris aucun doute le plus beau du monde ». En réalité, l'édifice, sobre et trapu, repose sur de simples colonnes doriques et ne cherche en rien à rivaliser avec la grandeur des arcs de triomphe romains.

A l'origine, la porte symbolise le triomphe de la paix plutôt que celui des armes. En 1795, elle est couronnée du Quadriga [Quadrige], statue en cuivre de 5,5 m de hauteur qui Figure Eiréné, déesse de la Paix [ou de la Victoire selon les interprétations], conduisant un char tiré par quatre chevaux. A l'extrémité sud de la porte, le dieu Mars, rengainant son épée, souligne le caractère pacifique de l'ensemble.

Le Quadrige est l'ccuvre de Johann Gottfried Schadow [17641850]. Pour l'anecdote, ce Berlinois originaire d'une famille de tailleurs s'enfuit à 20 ans avec la fille d'un riche joaillier, qui finit par consentir à leur mariage et par financer la formation du sculpteur en Italie. La statue que l'on peut aujourd'hui admirer est une copie réalisée à Berlin-Ouest dans les années 1960, exemple rare de coopération entre l'Est et l'ouest, l'originale ayant été presque détruite durant la Seconde Guerre mondiale. Autre mésaventure de cette statue décidément très convoitée : pendant l'occupation de Berlin par l'armée française, elle fut « enlevée » par Napoléon, qui l'exposa à Paris entre 1806 et 1814.

Episodes : Générique

L'immeuble de Kérima Moda

Nom de l'entreprise : GSW Gebäude
Adresse : Kochstraße 22 - 10969 Berlin
Tel.: 030-2534-0

Architecture du bâtiment : Sauerbruch und Hutton

La S.A.R.L. Arup jette un nouveau regard sur une longue coopération réussie avec les architectes Sauerbruch et Hutton. L'administration centrale des GSW - dont l'objet de la concurrence a été gagnée en 1990 - est un des bâtiments des plus concis à Berlin. Celui-ci fait partie d'une architecture urbaine étendue et saillante de la part des architectes.

Le concept de technique de maison est innovateur. Il a d'ailleurs été distingué en 2004 avec le prix de physique de construction pour son concept énergétique. Il se base sur une aération assez inhabituelle, naturelle pour des tours d'habitation. Ce concept pouvait être réalisé par un double engagements. Devant, côté Ouest, 65 m en verre s'éleve en avant et se tend comme une deuxième peau sur le bâtiment. La couche d'air thermique épaisse d'un mètre créé à l'avant une double dépression, l'air qui s'échappe des secteurs est alors absorbé à l'avant et remplacé par de l'air frais. Par les ouvertures de fenêtres à l'avant à l'Est, l'air frais coule dans les bureaux. L'aération permet donc supprimer l'utilité d'un climatiseur traditionnel.

L'ensemble se compose la construction ancien, les 21-geschossigen tours d'habitation, un flachbau de construction plat dreigeschossigen et « la boîte de pastille » du 17-geschossigen qui semble planer sur le flachbau de construction plat.

Sources d'infos : http://www.arup.com/germany/project.cfm?pageid=3591

Station de Métro Postdamer /

La Potsdamer Platz constitue un important noeud ferroviaire à trois niveaux sous-terrains, desservis par les lignes de S-Bahn, U-Bahn et Regional Bahn. Les deux sorties de la station Potsdamer Platz sont matérialisés en surface par deux blocs de verre et d'acier, citations empruntées à la Neue Nationalgalerie de Mies van der Rohe par les architectes Hilmer & Sattler.

Episodes
: Interludes

Potsdamer Platz

L'une des places les plus animés de Berlin avant la Seconde Guerre Mondiale, Potsdamer Platz est sortie ravagée du conflit avant d'être coupée en deux par le Mur. C'est ici que, le 10 novembre 1989, résonnèrent les premiers coups de marteau qui ébranlèrent le Mur. Aujourd'hui des tours étincelantes et ultramodernes ont jailli sur ce site, où elles côtoient des vestiges du Mur. La reconstruction, qui se poursuit sur la Leipziger Platz voisine, a projeté cette zone de désolation dans le XXI siècle.

Si la Bahntower, nouveau siège de la Deustche Bahn, compagnie des chemins de fer allemands, domine Potsdamer Platz du haut de ses 26 étages, le Sony Center, œuvre de l'architecte germam]-aniéricain Hdmut Jahrs [né en 1940], en est l'édifice le plus impressionnant.

Achevés en 2000, les huit bâtiments du Sony Center et leurs illuminations nocturnes aux couleurs changeantes font désormais figure de symbole du « Nouveau Berlin ». Ils sont regroupés autour d'un forum ovale coiffé d'une impressionnante verrière sous laquelle s'activent une série de restaurants, de bars, de bureaux ainsi qu'un cinéma bilas. Le Sony Center est devenu l'un des points de ralliément des Berlinois [notamment des propriétaires d'ordinateurs portables qui y profitent de Paccès WiFi gratuit].

L'édifice le plus original du complexe, Potsdamer Platz 1, est un immeuble de bureaux à l'appareillage de briques sombres. Cette oeuvre de Hans Kollhoff [né en 1946], qui s'élève en gradins jusqu'à son som met, à 103 m, n'est pas sans rappeler
les vieux gratte-ciel de Manhattan.

Troisième tour de la place, après la Bahntower et Potsdamer Platz 1, un audacieux immeuble de 18 étages, de couleur ocre, élance vers le ciel une flèche vitrée, qui, vue de face, lui donne l'air d'une fusée. C'est une ceuvre de Renzo Piano [né en 1937].
Construite en 1912 par Conrad Heidenreich [1873-1937] et Paul Michel [1877-1935], la Haus Huth [maison Huth] est le seul édifice de la place à avoir survécu à la guerre. Son ossature en acier, d'un grand modernisme pour l'époque, a permis à ses six étages de résister aux bombes. Jusqu'à la fin du conflit, elle a abrité un restaurant et une oenothèque.

Le plus récent des complexes prestigieux de Potsdamer Platz, Beisheim Center, s'élève entre Ebertstrasse et Bellevuestrasse depuis 2004. Ce sont principalement des architectes berlinois qui ont réalisé les trois hôtels, les bureaux ainsi que les appartements luxueux de cet ensemble financé par le magnat Otto Beisheim.

La « Potsdamer Platz » impressionne par son architecture futuriste qui constitue un contraste intéressant avec les édifices historiques de Berlin Mitte. Grâce à son mélange de restaurants, de boutiques, de théâtres et de cinémas, la « Potsdamer Platz » compte aujourd'hui parmi les centres commerciaux et événementiels les plus populaires de la ville.

Episodes : Interludes

Mur de Berlin / Mauer

La naissance de la RDA, en 1949, entraîne une fuite continue de citoyens est-allemands vers l'Ouest, qui s'accélère à la fin des années 1950. Durant le seul premier trimestre de 1961, près de 200 000 Allemands de l'Est passent à ]'Ouest. Cet exode met en péril l'économie du pays ; Berlin forme l'un des maillons faibles du rideau de fer dressé entre les deux Allemagne. Quand Walter Ulbricht, premier secrétaire du SED, déclare en juin que « personne n'a l'intention de construire un mur », il ment : avec l'accord des autres pays membres du pacte de Varsovie, la RDA a décidé de « régler le problème de Berlin » en y plaçant un obstacle physique à l'évasion de ses ressortissants, le futur « Mur de la honte ».

Le 12 août 1961, vers minuit, les unités de l'armée populaire en poste à Berlin-Est, alors occupé par les Soviétiques, sont en alerte. Dès le lendemain, elles ont installé une enceinte de fils barbelés et creusé des fossés antichars le long des 155 km de frontière avec BerlinOuest. Les liaisons par métro et par train entre les deux moitiés de la ville sont interrompues.

Le matin du 13 août, des centaines de Berlinois de l'Est saisissent leur dernière chance de passer à l'Ouest. Mais à la fin de la journée l'armée a déjà érigé des murs de brique, creusé de nouveaux fossés et délogé par la force les habitants des maisons situées sur la frontière. Sur les 81 postes de contrôle existants, 69 sont fermés. Jusqu'en 1963, presque personne n'aura le droit de passer dans un sens ni dans l'autre.

Le « Mur de protection antifasciste » est consolidé au fil des ans. En 1975, c'est un véritable paravent de béton de 43 km de long qui sépare les deux moitiés de la ville. Composé de plaques de préfabriqué pesant chacune 2,75 t, il atteint 3,5 m à 4 m de haut, traverse des immeubles, coupe des rues en deux. Un no man's land, le a ruban de la Mort »le longe, bordé d'un fossé et d'une piste réservée aux véhicules militaires. Les 112 km de frontière restant entre l'État de Brandebourg et BerlinOuest sont fermés à l'aide de barrières fortifiées, et la RDA y installe 300 tours de guet équipées de miradors et de mitrailleuses.

Ce dispositif est ensuite renforcé par des pistes pour chiens de garde, des détecteurs et, plus tard, des systèmes de tirs automatiques. Pour finir, une clôture intérieure est ïuoutée côté Est.

Le Mur de Berlin fait sa première victime le 24 août 1961 : Günter Litfin. La dernière, Chris Gueffroy, meurt le 5 février 1989. Parmi les quelque 5000 personnes qui tentèrent de franchir le Mur, plus de 3 000 ont été arrêtées. Quatre-vingts ont péri et 11 5 ont été blessées.

Quelques pans du Mur sont encore debout. Le plus long, baptisé East Side Gallery, longe la Spree. Les autres vestiges, moins importants, s'élèvent au carrefour de Niederkirchnerstrasse et de Wilhehnstrasse et au Gedenkstätte Berliner Mauer, dans Kielerstrasse, au nord de Hamburger Bahnhof. Des tours de guet subsistent, dont celles de Kielerstrasse et d'Am Schlesischen Busch. Divers monuments rendent hommage aux victimes, près de la porte de Brandebourg, du Tiergarten, et sur la Spree, au nord du Reichstag.

La Chute du mur / Mauerfall

Si cela n'avait tenu qu'à Honecker et à ses camarades du SEI], rien n'aurait jamais changé. Mais les événements prennent une tournure incontrôlable avec l'arrivée au pouvoir en URSS de Mikhail Gorbatchev [né en 1931] en 1985. Les réformes qu'il met en place affectent peu à peu tout le bloc de PEst La Pologne et la f Iongrie secouent leurs chaînes. Cette dernière ouvre ses frontières avec l'Autriche en mai 1989, permettant à un petit nombre d'Allemands de l'Est de s'enfuir.
Les mois suivants, un flux incessant de citoyens de la RDA s'établit avec la Hongrie, point de passage vers les ambassades de la RFA qui se sont ouvertes dans les capitales des pays de l'Est, notamment à Prague, Varsovie et Budapest. En RDA, le mouvement contestataire prend de l'ampleur. Le 4 novembre 1989,quelque 500 000 personnes envahissent Alexanderplatz pour manifester contre le régime communiste et réclamer des réformes. Dépassé par les événements, sans appui de Moscou, le gouvernement de RDA, qui tente de se réconcilier avec son opinion publique, annonce le 9 novembre 1989, à la surprise générale, que les Allemands de l'Est peuvent se rendre librement à POuest.

Encore incrédules, les premiers Berlinois de l'Est franchissent le Mur ce soir-là. Les quelques curieux se transforment rapidement en une marée humaine. Rassemblés autour de la porte de Brandebourg, Berlinois de l'Est et de l'Ouest fêtent joyeusement leurs retrouvailles. Les premières brèches dans le Mur sont pratiquées le 10 novembre. Les jours suivants, les 11 et 12 novembre, 2,7 millions de visas de sortie - un nombre
incroyable - sont délivrés aux postes de contrôle de Berlin-Est. Die Wende [le tournant] est amorcé.

Une fois le Mur détruit, la RDA ne pouvait résister longtemps. Les Allemands de l'Est, parvenus à l'Ouest, découvrent les écarts de niveau de vie - des différences qui perdurent encore aujourd'hui. Le maintien d'un État socialiste est impensable. Le chancelier chrétien-démocrate Helmut Kohl [né en 1930], à la tête de la RFA depuis 1982, muvre à la réunification de l'Allemagne. Il promet à tous, non sans imprudence, un avenir proche radieux, et accélère le processus. En mars 1990, les premières élections organisées en Allemagne de l'Est depuis 1949 accordent la victoire à la CDU [Union des chrétiensdémocrates] de Kohl. En juillet, les deux gouvernements conviennent d'une monnaie et
d'une politique communes. Le 8 septembre, les quatre puissances alliées de 1945 mettent officiellement un terme à l'occupation de l'Allemagne - les derniers soldats ne quitteront Berlin qu'en septembre 1994. Le 3 octobre 1990, l'unité administrative de la ville est restaurée et, un an plus tard, le Bundestag [Parlement fédéral] vote le transfert du gouvernement à Berlin, qui redevient capitale de l'Allemagne. Le Parlement s'installe dans un Reichstag rénové ingénieusement en avril 1999.

Die Welt im Arm

En 1998 par Kindy Cinty
... [à la recherche d'informations supplémentaires]

Episodes : 140 et 141

Ballon de la Sat 1 /

Le ballon de la chaîne de télévision SAT.1 est parmi les plus grands ballons d'hélium en Allemagne. Ce dernier se situe en plein centre de Berlin sur la Potsdamer Platz. L'ascension se fait lentement vers le ciel de Berlin dans une gondole. Il est tenu solidement parr un câble en acier relié au sol. Un moteur électrique permet de réaliser cette montée. L'ascension et la descente dure environ 12 à 15 minutes. Le nombre de passagers dépend des conditions de vent en cours!

Pendant la montée, l'on peut admirer l'ensemble de la ville notamment le Centre Sony, le Quartier DaimlerChrysler et la Porte de Brandebourg. Il offre non seulement une vue unique sur le Berlin historique, mais aussi une vue impressionnante sur le nouveau cœur de l'Europe.

La montée en ballon peut se faire jusqu'à minuit trente. De ce fait, l'on peut admirer aussi bien le coucher du soleil ou les toits illuminés de la capitale.

Episodes :

Oberbaumbrücke

East Side Gallery et Treptower Park
Bien que cela paraisse difficile à imaginer, Berlin possède plus de pont en réalité que Venise : 1 700 au total, éparpillés à travers toute la capitale allemande et ses banlieues. Parmi eux, le ravissant Oberbaumbrücke était autrefois l'un des huit points de passage entre les secteurs Ouest et Est.

Ce pont néo-gothique est l'un des symboles de la réunification de Berlin. Avec ses 150 mètres d'envergure, il est le plus long des ponts historiques de la ville. Il fut inauguré en 1896. L'architecte Otto Stahn le dota d'arcades et de pignons caractéristiques du style gothique en brique de la Marche du Brandebourg.

Episodes : Interludes

Le Molécule Man de Jonathan Borofsky

Le Molécule Mon de Jonathan Borofsky se dresse au milieu de la Spree, près de l'Oberbaumbrücke.

Episodes : Interludes

Alexander Platz

Les lecteurs de Berlin Alexanderplatz d'Alfred Doblin, éprouve l'irrésistible envie de découvrir ce qui, dans les années 1920, devint l'un des coins les plus animés de Berlin. Malheureusement, la place décrite par l'écrivain fut défigurée par les combats de 1945, puis, à partir de 1950, par les autorités communistes, qui en firent leur vitrine. La place vaut toutefois le détour, ne serait-ce que pour la tour de la Télévision.

Cet ancien marché aux bestiaux prit le nom du tsar Alexandre I" [1777-1825] à l'occasion d'une visite officielle que celui-ci fit à Berlin en 1805. Lors des émeutes de 1845, les ouvriers y élevèrent des barricades et affrontèrent violemment les policiers. En 1882, une gare fut construite au cœur de la place, suivie d'une station de métro en 1913.

Dans Berlin Alexanderplatz [1929], Döblin décrit la place pendant les années 1920-où s'étaient implantés des grands magasins tels que Tietz [ouvert en 1904] et que Wertheim [installé depuis 1910] - comme un « terrain de jeu pour les délinquants, les prostituées et les sans argent ».

En 1931-1932, deux bâtiments viennent quelque peu égayer la place : l'Alexanderhaus et la Berolinahaus, oeuvres du grand architecte et designer Peter Behrens [1868-1940]. Considérés en leur temps comme des sommets de l'architecture rationaliste, ces deux immeubles, destinés à abriter des bureaux, bordent encore la place. À l'époque de la RDA vinrent s'adjoindre à eux l'Interhotel Stadt Berlin [aujourd'hui un Park Inn qui aurait besoin d'être rénové], le Centrum-Warenhaus [propriété de la chaîne de grands magasins Kaufhof] et la Fernsehturm [tour de la Télévision], au sud-ouest de la gare. La Weltzeituhr [Horloge universelle], qui était un lieu de rendez-vous apprécié au temps de Berlin-Est, en face de l'Alexanderhaus, et la Brunnen der Völkerfreundschaft [fontaine de l'Amitié entre les peuples], située juste derrière la Berolinahaus, font aujourd'hui assez piètre figure. Les plans ambitieux élaborés pour transformer la place et les quartiers environnants, comprenant notamment des projets d'immeubles de 150 m de hauteur, risquent de ne pas voit le jour, à l'exception d'une tour prévue pour loger un gigantesque centre commercial et de loisirs.

Episodes :
Tour de télévision / Fernsehturm

Sur l'Alexanderplatz, cette tour panoramique de 368 mètres de hat possède en son sommet un restaurant rotatif.
La Fernsehturm [1969], qui faisait la fierté de l'Allemagne de l'Est et reste à ce jour la construction la plus haute d'Allemagne, est devenue l'un des emblèmes de la capitale. Cet édifice remarquable mesure 368 m de haut : un fût en béton de 26 000 t soutient une boule rappelant une balle de golf, où, à 203 m de hauteur, ont été aménagés une plate-forme d'observation et un café panoramique. À l'époque de Berlin-Est, le centre d'information de la tour projetait des films de propagande célébrant les joies de la vie dans la « capitale de la RDA ».

Episodes : Interludes
Colonne de la Victoire / Siegessäule

A l'extrémité ouest du Tiergarten, la Siegessäule [colonne de la cite] commémore les victoires Militaires de la Prusse au xix' siècle. Cette statue allégorique, baptisée pu les Berlinois Goldene Else [Else dorée], se dressait à l'origine devant k Reichstag. En 1938, Hitler la transféra à son emplacement actuel d en fit surélever la colonne [67 m]. Une plate-forme panoramique a Néaménagée à 50 m de hauteur.

Episodes :
La coupole du Reichstag / Rechstag

La coupole du Reichstag offre une vue agréable sur une bonne partie de la ville. C'est à l'architecte britannique Sir Norman Foster que l'on doit cette coupole contemporaine. On peut monter au sommet de cette bulle de verre.

Episodes : Interludes
Parc où Lisa se ballade : Tiergaten ??

Borde au nord par la Spree, le Tiergaten est le plus vaste parc de Berlin [167 ha]. Après une journée de visite bien remplie, il est très
agréable de s'y relaxer ou de s'y promener à pied ou à vélo. Cet ancien domaine de chasse de la famille royale au xvtr' siècle est jalonné de souvenirs du passé tumultueux de Berlin.
Le Tiergarten s'étend du Reichstag et de la porte de Brandebourg, à l'est, jusqu'au Ku'damm, à l'ouest.

Episodes :
Ile aux paons / Pfaueninsel

Le château de la « Pfaueninsel » [Ile aux paons] fait partie des excursions les plus romantiques. C'est dans la région intacte que l'on nomme « l'Arcadie prussienne » que le promeneur avisé découvrira l'une des plus belle facette de Berlin. Accessible uniquement en bac, l'île aux paons est un chef-d'œuvre fait jardin agrémenté d'une roseraie, d'un jardin de style Biedermeier et bien sûr de nombreux paons. [http://www.pfaueninsel.info/]

Episodes : 123 - 124
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Ouvrages de Référence sur Berlin et l'Allemagne

National Géographic - Berlin

Auteur : Damien Simonis - 272 pages
Format : 120 x 190 mm
N° ISBN : 978-2-84582-123-1

Sommaire : Histoire et Culture, Unter den Linden et Potsdamer Platz, Berlin centre, Tiergarten et les alentours
Charlottenburg, Prenzlauer Berg, Friedrichshain, et l'est
Schöneberg et Kreuzberg, Spandau, Dahlem et l'ouest
Excursions, Informations pratiques

Episodes :
National Géographic - Berlin

Auteur : Michael Ivory - 399 pages
Format : 120 x 190 mm
N° ISBN : 978-2-84582-212-2

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